Mise à jour des sources diplomatiques indiquent que le président du Rwanda et chef du M23, Paul Kagame, a été convoqué en urgence au Conseil de sécurité des Nations Unies pour fournir des explications. Cette annonce a été faite ce mercredi 21 février 2024 après plusieurs mises en garde de la communauté internationale.
La Russie maintient une position ferme et se déclare prête à défendre militairement la RDC si le Rwanda et le M23 continuent de faire la guerre à l’est de la RDC. Elle demande au M23 et aux forces armées rwandaises de quitter le sol congolais sans condition et le plus rapidement possible, faute de quoi la Russie interviendra militairement.
De leur côté, la Chine déclare être prête à défendre son allié privilégié qu’est la RDC avec force. En revanche, la France et les États-Unis se sont montrés plus modérés dans leurs déclarations, appelant le Rwanda et le M23 à se retirer sans condamner ouvertement Paul Kagame pour l’agression de la RDC.
L’implication de ces grandes puissances mondiales dans la situation sécuritaire de la République démocratique du Congo met en lumière une forme d’hypocrisie de la part de la France et des États-Unis en raison de leur calme apparent face à l’insécurité persistante dans l’est du Nord-Kivu.
Une question se pose : cette situation dans l’est de la RDC ne sera-t-elle pas la conséquence d’un conflit plus large entre intérêts particuliers et les positions soutenues par chacun?
Il est à noter que l’insécurité persiste dans d’autres zones de la RDC où de nombreux territoires sont occupés par les rebelles du M23 et les forces armées rwandaises, soutenus par le Rwanda sous la présidence de Paul Kagame, qui est invité à fournir des explications devant les Nations Unies.
bosco kiaka