La République du Mali, actuellement dirigée par des militaires, a récemment annoncé des mesures d’une grande portée qui suscitent diverses analyses à travers le continent.
Les autorités de transition au Mali ont décidé le mercredi 10 avril dernier de suspendre indéfiniment les activités des partis politiques et des associations à caractère politique. Cette mesure sans précédent est officiellement justifiée pour des raisons d’ordre public, selon les explications fournies par la junte au pouvoir.
Cette annonce intervient alors que de nombreux partis politiques et organisations de la société civile appellent instamment à l’organisation rapide d’une élection présidentielle et à la fin de la période de transition.
Il convient de rappeler que le mercredi 19 août 2021, le colonel Assimi Goïta s’était présenté comme la nouvelle figure forte à Bamako, après le coup d’État ayant renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta.
Cette prise de pouvoir avait été unanimement condamnée à l’étranger et avait donné lieu à une réunion des 15 États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
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