Dans la zone de santé de Kisantu, située dans la province du Kongo-Central, plus précisément dans le territoire de Madimba dirigé par le Docteur José Mavuna N’keto, une épidémie de variole du singe, connue sous le nom de monkeypox, a été signalée. À ce jour, 11 cas ont été confirmés, le dernier datant du 23 août.
Le Docteur José a précisé que parmi les personnes touchées, 7 se trouvent dans l’agglomération de Nkandu, 2 à Kikonka et 2 à Kintanu Inkisi à Kimbala. Il a également mentionné que ces individus sont isolés chez eux en raison d’une insuffisance des infrastructures sanitaires dans la région.
« Bien qu’ils vivent dans leurs domiciles, ces patients reçoivent régulièrement des traitements au sein des différents centres étatiques disponibles » a-t-il dit a la rédaction de Mediakis Actu.com
Le Docteur José Mavuna, médecin chef de la zone de santé de Kisantu, appelle la population de sa juridiction à respecter les mesures préventives contre cette épidémie qui s’étend déjà dans presque toutes les provinces du pays. Ces mesures sont similaires à celles appliquées lors des épidémies d’Ebola.
Parmi les recommandations d’hygiène émises par le docteur figurent :
- Un lavage régulier des mains.
- L’évitement des contacts physiques.
- La restriction de la consommation de viande boucanée et l’obligation de ne consommer que de la viande bien cuite.
- L’interdiction d’approcher les animaux sauvages ou errants ainsi que d’éviter tout contact étroit avec des personnes malades ou susceptibles d’être atteintes par la variole du singe.
Le docteur José est convaincu que ces mesures recommandées par les experts en santé permettront d’endiguer la propagation de cette maladie, contrairement aux informations qui circulent sur les réseaux sociaux. La population est donc invitée à faire preuve de calme et à rester vigilante.
Actuellement, la province du Kongo-Central est affectée par l’épidémie de variole du singe appelée « Monkeypox » avec un total de 64 cas suspects notifiés dans différentes zones de santé par la sous-Division provinciale de santé.
BOSCO KIAKA