La ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu, séjourne depuis samedi 31 août dans la ville de Tshikapa au Kasaï, pour une double mission officielle consécutive au lancement de l’année scolaire 2024-2025 et du Projet d’apprentissage et d’autonomisation des filles (PAAF), financé par la Banque mondiale à hauteur de 400 millions de dollars américains.
Arrivée au gouvernorat de la province, la ministre d’État a présidé une séance de travail avec les autorités provinciales administratives et éducationnelles sur le fonctionnement du sous-secteur dans cette partie du pays.
À cette occasion, elle a été informée de plusieurs problèmes qui gangrènent le sous-secteur, notamment le manque de salaires pour les enseignants Nouvelles unités (NU) et Non payés (NP) ; le fonctionnement de certaines écoles sans arrêtés ; la retenue à la source par les banques d’une ponction sur les salaires des enseignants et le déplacement des enseignants chaque mois pour retirer leurs salaires dans la ville de Tshikapa.
Après avoir écouté les uns et les autres, la ministre d’État a rassuré son assistance qu’elle est au courant de tous ces problèmes soulevés, car ils ont été évoqués lors des derniers travaux de la Revue Annuelle de Performance et de la Commission Paritaire Gouvernement-banc syndical des enseignants.
C’est pourquoi, elle a instruit les délégués de l’éducation nationale en province de lui faire parvenir dans un délai raisonnable des propositions concrètes afin, notamment, de faciliter le paiement des salaires des enseignants. À ce sujet, elles porteront sur la négociation avec d’autres banques capables d’assurer ce paiement à l’intérieur de la province.
Ces propositions doivent également être élaborées pour tous les autres problèmes rencontrés dans le sous-secteur dans la province administrative du Kasaï afin que des solutions durables soient trouvées.
En outre, Raïssa Malu a lancé un appel pour un travail d’ensemble afin d’améliorer les conditions socio-professionnelles des enseignants, la qualité de l’enseignement ainsi que la gouvernance efficace de l’administration.
Il faut signaler que la ministre d’État donnera le coup d’envoi de l’année scolaire 2024-2025, le lundi 2 septembre, au Lycée Tshikunga à Dibumba 2. Le même jour, elle lancera également le Projet d’apprentissage et d’autonomisation des filles (PAAF), financé par la Banque mondiale.
JVEL