Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo est arrivé à Paris ce jeudi soir pour participer au 19e Sommet de la Francophonie qui se déroulera les 4 et 5 octobre. Cet événement majeur rassemble 88 chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), marquant un moment significatif pour la France, qui n’a pas accueilli cette rencontre depuis 33 ans.
Sous le thème « Créer, innover, entreprendre en français », l’édition 2024 mettra en avant l’importance de la langue française comme levier de créativité, d’innovation et de développement économique. Les débats promettent d’être riches et variés, abordant des sujets allant de l’économie numérique aux défis liés à la durabilité, ainsi qu’à l’entrepreneuriat.
Créée en 1970, l’OIF regroupe aujourd’hui 88 États et gouvernements membres, associés et observateurs. L’organisation s’engage à promouvoir la langue française tout en renforçant la coopération politique, éducative, économique et culturelle entre ses membres. Ce sommet est considéré comme une occasion privilégiée pour discuter des enjeux mondiaux contemporains et élaborer des stratégies communes.
Les dirigeants présents auront l’opportunité de renforcer les liens entre les pays francophones et de promouvoir une Francophonie active sur la scène internationale. Les attentes sont élevées quant aux résultats potentiels de cette rencontre, qui pourrait constituer un tournant dans la coopération francophone avec des initiatives concrètes envisagées.
Félix Tshisekedi, en tant que leader d’un pays riche en ressources mais confronté à divers défis, sera bien placé pour plaider en faveur d’une solidarité renforcée entre les nations francophones. Son intervention pourrait également aborder des questions essentielles pour la RDC et l’Afrique dans son ensemble, notamment celles liées au développement durable et à l’innovation.
Alors que le monde fait face à des transformations rapides et à des crises multiples, le 19e Sommet de la Francophonie apparaîtra comme un moment fort pour redynamiser l’engagement des États membres en faveur d’une coopération renforcée. Les yeux seront rivés sur Paris, où l’avenir de la Francophonie pourrait se dessiner.
Rabby Tshaba