Dans la nuit du mercredi 6 novembre 2024, aux alentours de 3 heures du matin, un groupe de criminels a attaqué un groupe de commerçantes au poste de péage de Kasangulu. Armés d’armes blanches et d’une arme à feu, comme l’a rapporté un témoin, ces malfrats ont pris pour cible des femmes se rendant au marché international de Lufu, dans le territoire de Songololo, pour leurs activités commerciales.
Selon les informations recueillies par Archibo Lema, un correspondant occasionnel résidant à kasangulu, ces criminels ont non seulement dévalisé les commerçantes de plus de 11 millions de francs congolais, mais ont également commis des actes de violence physique et sexuelle.
L’intervention rapide des forces de sécurité en poste à Kasangulu a permis l’arrestation de plus de dix individus, tandis que d’autres suspects ont réussi à prendre la fuite. D’après certaines sources locales, les criminels appréhendés seraient originaires du quartier Cité_Makengele à Kasangulu.
Ce drame met une nouvelle fois en lumière l’insécurité persistante qui règne dans le Kongo Central. Outre les attaques sur les routes, d’autres formes de violence continuent d’inquiéter la population. Le phénomène des milices locales, telles que les MOBONDO, prend de l’ampleur dans les territoires de Madimba et Kimvula, où les coupeurs de route et les actes de cambriolage deviennent de plus en plus fréquents, sans oublier le phénomène KULUNA, caractérisé par des bandes de jeunes violents semant la terreur dans les communautés.
La situation sécuritaire reste préoccupante dans la province du Kongo Central. Malgré les efforts fournis par la Police nationale congolaise pour stabiliser la région, les actes de criminalité continuent d’y sévir, mettant en péril la sécurité des populations.
Face à cette situation alarmante, les habitants du Kongo Central appellent les autorités provinciales et nationales à renforcer les dispositifs de sécurité et à prendre des mesures fermes pour garantir leur protection et leur tranquillité.
Par BOSCO KIAKA/ Archibo Lema