L’Assemblée provinciale du Kongo-Central a voté la révocation du ministre provincial de l’Intérieur et de la Sécurité, Constant Mamvibidila, suite à un acte de violence qui a choqué l’opinion publique. Cet événement marque un tournant important dans la lutte contre les abus de pouvoir au sein de cette province.
Selon des témoignages concordants, le ministre s’est rendu dans le village de Kilawu, situé dans le territoire de Mbanza-Ngungu, où il a publiquement ordonné à son cameraman de fouetter un père de famille en sa présence. Ce comportement inhumain et humiliant a suscité une vive indignation au sein de la population locale et bien au-delà.
Face à cette situation, l’Assemblée provinciale, réunie en séance plénière, a immédiatement réagi en votant la révocation de M. Mamvibidila. Le président de l’organe délibérant a fermement condamné cet acte, affirmant que les abus de pouvoir de cette nature ne sauraient être tolérés dans une société qui prône le respect des droits humains et la dignité de chaque citoyen.
Outre cette décision, l’Assemblée a également recommandé que l’ancien ministre soit traduit en justice pour répondre de ses actes devant les tribunaux compétents. Cette décision est un signal fort envoyé à l’ensemble des responsables publics : l’impunité ne sera plus acceptée, et les autorités doivent respecter les droits fondamentaux de la population.
La révocation de Constant Mamvibidila devrait servir de leçon aux dirigeants qui oublient que leur rôle est de protéger et servir la population, et non de l’opprimer. Cet événement rappelle l’importance de maintenir une vigilance constante face aux violations des droits de l’homme, même au sein des plus hautes sphères de l’État.
Par Bosco Kiaka